Une lampe à lave est un symbole emblématique des années 60. Son éclat psychédélique et son contenu fondu étaient un emblème approprié pour une décennie marquée par des manifestations contre la guerre, le mouvement des droits civiques, des assassinats politiques choquants et une course effrénée à l’espace. Mais l’apparence funky de la lampe à lave visait également à transmettre l’idéal de la contre-culture de se libérer du banal.
Le principe d’une lampe à lave reste le même aujourd’hui que lorsqu’Edward Craven Walker l’a inventée pour la première fois en 1963. Une ampoule nichée dans la base du récipient en verre réchauffe un mélange d’eau et de cire (la formule exacte est un secret). Lorsque la cire chauffe, elle se dilate et devient plus légère que l’eau qui l’entoure. Cela fait monter les gouttes de « lave » jusqu’au sommet du globe de verre. Une fois au sommet, les blobs refroidissent, deviennent plus denses et retombent au fond du récipient, répétant le cycle.
C’est l’une des expériences les plus simples que l’on puisse faire pour démontrer la densité. Cela peut être fait en toute sécurité avec des articles ménagers et peut être utilisé comme une façon amusante d’enseigner aux enfants les principes scientifiques derrière les lampes à lave.
Les fluides les plus courants pour les lampes à lave sont l’huile minérale et la glycérine (une graisse végétale), bien que des produits chimiques comme la vaseline puissent également être utilisés. Une petite quantité de sable ou autre matériau inerte est souvent ajoutée pour aider les liquides à rester en suspension dans le récipient. Les liquides sont ensuite déplacés dans un cylindre en verre transparent, généralement en forme de sablier ou d’une autre forme reconnaissable, et le couvercle est placé sur le récipient. Un petit espace d’air est laissé en haut pour permettre la dilatation des liquides chauffés. lava lamp